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la porte ouverte
13 juillet 2008

la porte ouverte 91

Des enfants, j’en voulais encore . Je comprenais maintenant les familles nombreuses, celles qui accueillent avec joie un nouveau venu, se serrent pour lui faire de la place, lui qui emplit encore un peu plus un foyer.

Mon mari et moi considérions cet évènement  avec émotion et tendresse, conscient des difficultés que cela allait entraîner, conscient d’un avenir incertain, mais amoureux de ces tout petits, émerveillés, attendris par nos deux petites filles même si l'ainé faisait tout pour nous prouver que la suite était plus difficile. Quel réconfort pour les parents devant les soubresauts de l’adolescence, de demander aux plus jeunes :

« on va à la plage ? »

« oui ! papa » »

«  on va à la montagne ? »

« oui ! papa »

« Papa, tu es mon papa préféré ! »

« maman, tu es la plus belle des mamans ! »

Et tous les mots sucrés, et leurs regards si purs, si béatement amoureux de Papa, de Maman. Oui ! on en redemandait. Se sentir encore une fois jeune, rajeunis par l’enfance de nos bébés.

Pour celui là, je ressentis un garçon. Cependant, passé le premier mois, tout fut différent. Je faisais de drôles de rêves,  chaussons noirs, de biberons plein de terre et puis surtout le rêve que j’avais fait trois nuits de suite  à la naissance de Lucille, ma benjamine alors que j’étais encore à la maternité me hantait. Les deux premières nuits,  je rêvai que j’étais dans une pièce vide. Le sol était inondé sur une hauteur de 10 cm. Et puis, je voyais mon nouveau-né, Lucille. Le corps du bébé flottait dans l’eau, en partie décomposé. Alors mon mari arrivait avec un splendide petit garçon blond dans les bras

La troisième nuit , la fin du rêve différa, je me mis à hurler :

   -  Je veux ma petite fille brune ! hurlais-je.

Aussitôt tout s’effaça et je vis Lucille qui dormait paisiblement dans son berceau. En me réveillant, je fus un peu rassurée. Cependant, le bébé attrapa un rétrovirus à l’hôpital et je ressortis sans l’enfant pour le soir du réveillon 1987/88 (Je n’avais plus le cœur à réveillonner ce soir là et j’avais terriblement mal, crise d’angoisse !). La petite faisait une déshydration. Cela dura une semaine pendant laquelle je devais aller tous les jours à l’hôpital donner mon lait pour mon bébé qui ne grossissait pas !

Lorsque je pus enfin ramener l’enfant chez moi, je ne pus me départir de ma vieille anxiété qui revenait « perdre un enfant »  Mon rêve me tourmentait et je n’en comprenais pas le sens. Je le compris trois ans plus tard .

1990

Aimé-Arthur

Je me sentais mal à l’aise dans cette quatrième grossesse dans beaucoup de domaines. Je savais que mon mari gagnait suffisamment sa vie pour que la petite famille n’ait pas de problèmes financiers, cependant je n’échappais pas aux réflexions que quelques-uns uns s’étaient crus obligés de faire :

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Commentaires
la porte ouverte
  • J'ai écrit un livre, ben oui ! mais j'ai bien essayé de la faire publier sauf à compte d'auteur mais cela ne marche pas, je suppose que je suis trop vielle et que je ne suis pas assez célèbre alors je le mets ici, sur ce blog lise qui voudra, c'est gratu
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