Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la porte ouverte
24 juillet 2008

la porte ouverte 102

pendant trop longtemps est le plus gros des handicap pour les femmes qui par la suite voudraient  retravailler, sauf à se transformer en femme de ménage, ce que je n’aurais pas aimé du tout. Ce qui m’a sauvé fut que j’avais continué à travailler mon anglais grâce à des cassettes vidéos et que j’y prenais énormément de  plaisir, j’ai toujours aimé parler l’anglais !.

Mon premier travail en intérim, l’usine hantée. Eh oui, cela existe ! je n’avais été engagée que pour quelques mois, avec un salire qui n'avais plus rien à voir avec celui que j'avais auparavant, et surtout grâce à l’anglais sur mon curriculum vitae. Mais, là je me suis retrouvée dans une drôle de position vis à vis des autres. J’étais au service clients, la dernière roue de la charrette. Je travaillais avec deux femmes plus jeunes que moi, mais dont la compétence était limitée. C’était mon premier boulot depuis longtemps, et je n’avais pas touché d’ordinateur depuis des temps immémoriaux, je ne savais même pas me servir d’une souris (la flèche parcourait tout l’écran avant d’aller là ou je voulais qu’elle soit !).

Je fis un stage d’une semaine à Nantes parce que la boite qui faisait partie d’un groupe à l’échelon mondial était en train de reprendre une usine là-bas, seul problème, un logiciel tellement complexe que personne ne savait vraiment s’en servir. Parfait en théorie, mais un vrai gruyère en pratique (je me demande comment sont les autres logiciels, parce que si tout est basé sur celui là, cela me donne froid dans le dos).

Je connaissais si peu l’informatique d’aujourd’hui que je me souviens avoir voulu tirer des comptes de liaisons qui doivent être soldés en fin d’année, c’est à dire à zéro, donc je clique sur impression, rien ne se passe dans l’imprimante derrière moi, je clique à nouveau, toujours rien, je continue.

Au bout d’une heure, voilà l’imprimante qui se réveille enfin et qui crache du papier en continu, mes comptes de liaisons qui remontaient jusqu'à trois ans en arrière ( ? ) . Une masse impressionnante de documents qui avait l’air d’avoir fait le tour du monde avant d’atterrir enfin sur la grosse machine à deux mètres de moi. J’avoue que je fus surprise et les autres furent agacées, j’ignorais qu’il ne fallait pas cliquer autant de fois.

J’allais oublier les fantômes ! Les filles du services m’ont raconté plusieurs histoires qui étaient déjà arrivées. Mais pendant mon séjour, je n’ai connu que deux cas bizarres, quoique cela soit suffisant pour quelques semaines !

Le premier. J’ai fini mon repas et je retourne à mon bureau la première. Les autres viennent quelques temps après moi et me demande si j’ai entendu des gens parler :

- Bien sur que non !

Et pourtant, elles-mêmes ont entendu une cavalcade au premier étage et des gens qui parlaient, moi j’étais à coté et je n’ai rien entendu !

Par contre j’ai eu l’occasion de voir la deuxième fois. Le sol était bien droit, les bureaux aussi, je précise cela parce que c’est important. Tout à coup, je vois le grand tiroir à dossiers de ma collègue s’ouvrir alors qu’elle était en train de travailler normalement. Elle fut aussi choquée que moi et repoussa son tiroir. Mais j’eus la preuve qu’il se passait bien des choses dans cette usine !

Le travail, lui me laissa un gout amer. Me retrouver pratiquement revenu à la case départ, alors que j'étais cadre à 25 ans, devoir obeir à des gens moins expérimentés que moi et qui m'ont accueillis avec un certain "mépris" enfin, pas au niveau des cadres qui eux m'ont respecté bien que n'ayant rien d'autre à m'offrir que ce poste plutot dévalorisant pour moi mais au niveau des employées. Je fus meme choquée par leurs attitudes vis à vis de nos collègues à Nantes, qui devaient nous transmettre les informations pour que nous puissions gérer la comptabilité mais qui savaient qu'ils étaient licenciés. Les documents arrivaient en ordre dispersés et cela ne facilitait pas le travail, mais vu leurs situations là bas, je les comprennais, cependant j'en  parlais à ma "chef" qui me répondit :

  - Ce n'est pas une raison (leur licenciement) pour me pas faire leur travail !

et moi de penser  "pauvre conne, tu verras le jour ou celà t'arrivera!"

c'est beau la solidarité et la compassion de certains, ça me donne froid dans le dos. Qu'est-elle devenue aujourd'hui celle qui m'a dit cela, je l'ignore, la vie se chargera de lui apprendre ce qu'elle ne savait pas encore !

Publicité
Publicité
Commentaires
la porte ouverte
  • J'ai écrit un livre, ben oui ! mais j'ai bien essayé de la faire publier sauf à compte d'auteur mais cela ne marche pas, je suppose que je suis trop vielle et que je ne suis pas assez célèbre alors je le mets ici, sur ce blog lise qui voudra, c'est gratu
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité