la porte ouverte -66-
Je recherche la vérité
Mais je ne sais pas m’y prendre
Je continue d’y rêver
Les mots viennent tous seuls
J’ai envie d’aborder
une plage plus sereine
Où j’aurais l’éternité
Pour me reposer de ma peine
J’ai envie de partager
Ce que je crois être encore un secret
Je rêve de dévoiler un infini suprême
Le temps n’existe pas nous l’avons inventé
Chaque instant de notre vie
N’est qu’un présent qui se poursuit
Forte de cette évidence
L’éternité ne me fait plus peur
Ma peur n’est engendrée
Que par le malheur l’incompréhension, l’égoïsme
Qui règne autour de moi
Ils comprennent, puis ils oublient
Cela ne les intéresse pas et pourtant s’ils savaient
Qui ils sont, et combien Ils ont toujours été aimés
Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez
Chacun a son morceau de puzzle à la main
Ils refusent des les assembler
Et pourtant s’ils essayaient !
La science, la religion, la philosophie
S’ils réfléchissaient ensemble
Pour une fois, s’ils écoutaient
Ils comprendraient pourquoi ils ont été crées
Ils ont donné de toi un visage sévère, un air absent
Ils pensent que tu es indifférent
Ou que tu n’existe pas Ou que tu punis
Ils ignorent que tu vis a travers eux et eux en toi
Ils se disputent sans cesse te tiraillant entre eux
Tu les aimes tous et pas plus l’un que l’autre
Ils sont à ton image
Mais ils n’ont pas encore percés