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la porte ouverte
16 juin 2008

la porte ouverte -64-

Gaétan, mon neveu préféré ! Ce samedi, nous étions les tous les quatre, nous attendions le bus qui devait t’emmener, tu m'as dit que j'étais ta seconde maman et je ressentais la même chose pour toi  Je ne me sentais pas bien, j’avais l’impression qu’il allait t’arriver quelque chose, que je ne te reverrai plus jamais. Le bus est arrivé et tu es monté, nous nous sommes regardés longtemps et le bus  est parti. J’étais tellement inquiète que j’ai téléphoné à mon mari pour savoir si tu étais bien arrivé. Oui, tout s’était bien passé et le bus est arrivé à l’heure, mais je ne t’ai jamais revu…

Je te dédie cette petite chanson, toi, mon neveu préféré, que j’ai écrite  l’année ou tu es parti vers d’autres horizons loin de celui là. J’espérais tant te revoir, je t’imaginais venant nous voir et nous présentant l’élue de ton cœur. Je souhaitais aussi te transmettre mes écrits, sachant que jusque-là, tu étais le seul qui les aurait compris, je pensai beaucoup à toi, tu avais un côté naïf comme moi, et tu adorais mes histoires, et moi j’étais si heureuse que tu m’écoutes, je te parlai de l’infini, et toi aussi, tu as ressenti ce vertige de s’imaginer dans l’univers. Mais je ne t’ai jamais revu depuis tes seize ans et ce moment merveilleux que nous avons passé  ensemble , mes mauvais pressentiments ne m’avaient pas trompée.

J’ai fait un rêve après avoir appris ton décés, le 25 mars 2001 que j’ai noté :

« Ce 19 mars, Gaétan est parti, mon rêve de cet après midi : - Je parle avec Gaétan, je lui raconte quelque chose, mais je ne me souviens plus de quoi. Il me répond d’une voix étonnée – j’ai fait ça, moi ? Je lui dis oui, c’était avant. Il était bien et je sais que cela n’était pas une scène du passé. Sa vie était symbolisée par un rectangle dessiné au sol derrière lui, et dont il était sorti, je me voyais aucun mais aucun rectangle pour moi ».

On  n’a pas eu le temps, Gaétan

Tant de jeux, tant de joies, Gaétan

Toi si jeune, si inconscient

Une voiture, un arbre, à vingt ans

Tu es parti trop vite, Gaétan

Si loin et pour si longtemps

Je ne t’ai pas revu tout ce temps

Mais je te vois toujours en rêvant.

Tu étais si charmant, Gaétan

Comme on l’est à seize ans, Gaétan

Et puis cet accident, brusquement

Et une place vide bêtement

Je sais que tu rayonnes, Gaétan

Je sais que c’est dommage, mon enfant

Si je le peux encore, je te le dis

Tu fus une belle partie de ma vie

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Commentaires
la porte ouverte
  • J'ai écrit un livre, ben oui ! mais j'ai bien essayé de la faire publier sauf à compte d'auteur mais cela ne marche pas, je suppose que je suis trop vielle et que je ne suis pas assez célèbre alors je le mets ici, sur ce blog lise qui voudra, c'est gratu
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